Message reçu le 16 novembre :
Malgré le désengagement sournois déjà ancien de l’État en matière de gouvernance des PN donnant plus de poids aux divers lobbies et élus locaux comparé aux authentiques protecteurs et scientifiques, cette fois l’État tombe le masque.
Exhibant encore plus son manque d’intérêt pour ce patrimoine national il veut transférer aux Préfets des décisions qui lui incombaient jusqu'à présent.
Je vous propose de vous reporter au texte du projet de décret sur le site du MTES (Ministère de la Transition Écologique et solidaire) et d'y donner votre avis si possible argumenté.
Ci-dessous un exemple parmi tant d'autres que vous retrouverez sur le site. Le CNPN (Conseil National de la Protection de la Nature) a donné un avis négatif contrairement à son équivalent pour la chasse qui approuve.
Notre avis ne sera probablement pas pris en compte comme d'habitude mais on ne peut pas laisser passer cela sans réagir.
Ne pas hésiter à faire suivre. Merci.
Titre de votre commentaire : Non je suis absolument contre cette déconcentration.
Votre commentaire : (exemple)
Non, je suis absolument contre toute déconcentration vers les préfets des décisions concernant les Parcs nationaux. Les préfets ne sont pas, et ils en sont encore loin, capables de résister aux lobbies et autres élus locaux qui n'ont rien à faire de la protection sincère et efficace de la biodiversité abritée par les Parcs Nationaux. Il n'y a qu'à voir la gestion des bouquetins du Bargy, des loups et des ours pour s'en convaincre. Les Parcs Nationaux sont nationaux et une grande partie de leur personnel est fonctionnaire d’état. Il en résulte que l'ensemble doit continuer à être géré de façon centralisée. L’état doit absolument garder le dernier mot. Dans le futur, si futur il y aura, on pourra en reparler si la compétence, la culture et la formation du corps préfectoral fait de sérieux progrès d'ici là en la matière. Ceci dit les CA des Parcs Nationaux sont actuellement dominés par des gens principalement issus des collectivités locales et des administrations très inféodées à ces mêmes élus locaux. Les personnalités autres qui en font partie sont souvent aussi issues des chasseurs, pêcheurs et agriculteurs/éleveurs. Au final la voix des authentiques défenseurs de la biodiversité comme les associations et les scientifiques n'y pèse pas lourd, et là aussi il y a beaucoup de progrès à faire de la part de l’état si celui-ci garde la main.